dimanche 21 mars 2010

Nathan Hylden / Crystaux Liquides


Je trouve l'article Wikipédia sur les écrans à crystaux liquides : juste après la visite de la très bonne exposition de Nathan Hylden à Art:Concept de peintures à moitié sérigraphiées, produites en série de plaques de métal superposées et décalées, à l'horizontal : une façon de re-créer l'imprimante en grand dans l'atelier. Plusieurs oeuvres sont réalisées à partir d'un même geste pictural, les "toiles" superposées au sol comme des multiples fenêtres ouvertes d'ordinateurs recueillants les pigments (dispersés/fragmentés) de ce geste continu. Logique qui évoque les gestes de Martin Barré/Support-Surface/Parmentier/Hantai ...


extrait de l'article Wikipédia

Fabrication [modifier] : Procédé [modifier]
Le processus de fabrication des dalles de cristaux liquides est très automatisé et comprend, en atmosphère contrôlée, une succession de machines de très haute précision. Le point de départ de chaque face est une dalle de verre de grande dimension (jusqu’à 1,9 m par 2,2 m pour la « génération 7 ») sur laquelle sont préparés plusieurs écrans simultanément. Elles sont découpées après l’assemblage, puis collées des deux côtés.

Le verre utilisé doit, à la fois, être de faible épaisseur, inférieure à un millimètre, et résister sans déformation aux différents traitements chimiques et thermiques (température de transition vitreuse supérieure à 600 °C) sans perdre de sa transparence (résistance aux dérivés fluorés). À cet effet, on utilise du verre à forte teneur en silice, sans addition de baryum.




La vitre avant reçoit, successivement, les pigments du masque coloré, une couche de protection, une couche d’ITO (électrode avant) puis de polyimide. Celle-ci est légèrement rainurée par frottement avec un velours spécial. La vitre arrière suit un processus plus complexe : dépôts de silicium, de métaux pour les électrodes, les lignes de données et condensateurs (tantale, aluminium), oxydation, photolithographie, puis espaceurs, et finalement le polyimide.




L’assemblage par collage doit être extrêmement précis, de l’ordre du micromètre, pour assurer une parfaite correspondance entre le masque coloré et les sous-pixels. Alors seulement, l’ensemble est rempli avec la solution de cristaux liquides. La dernière opération est l’application d’un film polarisant, en acétate de polymère, de chaque côté de l’assemblage.




Extrait du CP de l'expo :



The exhibition consists of a new series of works made up of alternating layers of metallic washes of paint, white spray paint, and a screen-printed image. When spraying the white paint the works are stacked one on another in a way so that every painting is implicated to the process of making another. Through this process, a discrete work bears the indexical mark, as negative shadow, of another in the series. In each painting the order of operations is different and thus the “ground” of the paintings is unfixed. Rather than working on stretchers and canvases, like in his previous abstract and geometric paintings, Hylden carries on with his exploration of metal supports that now bear the image of the previous canvas format. While Hylden often utilizes mechanically structured or industrial processes, the hand-made gestural qualities so often evoked by painting on canvas are not entirely absent from this new series. They persist by means of the process of representation, or rather by the means where-by the image is produced.



Aucun commentaire: