vendredi 17 août 2012

Pomme De Terre

Petite récolte de cette pomme sortie de terre, pour ses formes, sa texture et surface, couleur, gout et énergie. En lien avec les posts sur la nourriture et la digestions (ici ou là-bas)


Felicien Rops, La petite peleuse de pommes de terre, 19e


Sigmar Polke, potato machine, 1969


Imi Knoebel, kartofflen Bild 7, 2011


Imi Knoebel, kartofflen Bild 7, 2011 (vue de coté)

Maxime Thieffine, "la manifestation", 2012 fichier numérique sur papier

Claes Oldenburg, Counter and Plates with Potato and Ham, 1961 , platre peint

Roy Lichtenstein, Baked Potato, 1962


Emmanuel Sougez, pommes de terre, photo 1930's



Giuseppe Pennone, Pommes de terre, 1977,
pommes de terre et bronze (détail et vue d'ensemble)



Barbara Hepworth, Pelagos, 1946


Victor Grippo, energy of a potato, 1972


pomme de terre, famille des Vitelotte

Maxime Thieffine, sans titre, 2012 photographie numérique


Mike Kelley, Untitled 4, 2008-2009, peinture acrylique sur bois


 
Paul Ranson, Eplucheuses de Pommes de terre, 1893





jeudi 16 août 2012

Navigation (bonus)

Quelques ajouts aux posts précédents sur la navigation, en découvrant ou redécouvrant ces derniers jours 3 oeuvres ci dessous


Michel François, Bleu ciel, 2010


Marcel Broodthaers, photogramme de Voyage on the north sea (1973-74)

Marcel Broodthaers, Tableau Bateau, 1973,












Hans Haacke, blue sail, 1964-66




vendredi 3 août 2012

Navigation (4 ème partie)

Accessoires de navigations



Maxime Thieffine, alpha blending, 2009

 
Ed Ruscha, sea of desire

Maxime Thieffine, sans titre, 2010



Mathilde Du Sordet, jetée de mots, 2011


Roe Ethridge, auto-portrait, 2007

 

Edward Wadsworth, perspective if idleness, 1927

Roe Ethridge, Camilla
 

Maxime Thieffine, Outil, détail de l'exposition Caresses anatomiques, 2009



Alberto Savinio, Idillio marino, 1931-32



Maxime Thieffine, 3 Astrolabes (détail de l'installation au sol à la Tate Modern pour No soul for sale) 2010


Vladimir Tatline, fin de la navigation, 1912, 14 x 9 cm






 


Navigation (3eme partie)


Suite de notre navigation, au ras de l'horizon, axes diagonaux, basculement du point de vue.



Bill Bollinger, rope piece, 1969


naufrage du Costa Concordia, 2012


Carte de navigation, Polynésie


Naufrage du Costa Concordia, 2012


Roni Horn, still water (River Thames for example), 1990's


Maxime Thieffine, Danaé, détail, 2010


Carte de navigation, Polynésie


Roni Horn, still water (River Thames for example), 1990's



Ed Ruscha, where are you going man, 1985



Maxime Thieffine, détail de l'installation pour No soul for sale 2010, Tate Modern



Roni Horn, still water (River Thames for example), 1990's





Maxime Thieffine, sans titre, 2010



jeudi 2 août 2012

Les Maîtres du désordre





Scénographies par Jacob & MacFarlane, Images trouvées sur le web


Je suis allé voir cette exposition du Musée du Quai Branly, les Maîtres du Désordre, sur le tard, après avoir vu beaucoup de photos sur les téléphones d'amis et entendu de nombreux commentaires. J'ai vraiment aimé, pour la découverte d'objets-oeuvres incroyables  : en particulier les costumes et masques de fourrures Suisses et Bulgares, les Aripa de Nouvelle Guinée, les masques Tomalik des indiens d'Alaska. Coté art contemporain, beaucoup de choses semblait choisies de façon hasardeuse, en nombre trop grand et mal réparties (pourquoi ce fourre-tout final comme isolé du reste ? plutot que Gelitin par exemple ?) et souvent mal accrochées (Hirshhorn, Messager) et parfois hors de propos (Hirshhorn, Verna), prévisibles et obligatoires (Paul Mc Carthy, on a échappé à Mark Dion, ouf!) ou simplement laid et bête (la sculpture en verre horrible de Berdaguer & Pejus). Sur le fond, c'est un peu la même expo que Traces du Sacré, Danser sa vie, toutes les expos (très bonnes) du Musée Dapper ou Recettes des Dieux du Quai Branly en 2009 (géniale) ou de toutes expos d'art "primitif" ou éthnographique : ça parle de la société des hommes tout simplement, les plus étaient ce titre accrocheur (avec le coté rebel/rock'n roll lié au désordre, l'expo ira en Allemagne sous le titre Fous, artistes, Saints) et aussi d'ajouter le rapport des contemporains à cette dimension, mais il aurait fallut mieux choisir et connaitre les choses. Quid des Parangolés de Helio Oiticica qui auraient très bien pu figurer à coté des costumes de shaman de Sibérie, quid des premières sculptures de Bruce Conner, ou pour des artistes plus proches de nous du totem de Sarah Tritz (idéal sur les clowns et les êtres aux frontières des genres) ou des performances/sculptures de Charlie Jeffery, dans son rapport à la boue (Mud office) ou rites privés violents appliqués à notre monde. Néanmoins un grand merci pour avoir pu apprécier la performance de Beuys (Comment expliquer des tableaux à un lièvre mort) en vidéo, qui lui donne toute sa dimension théâtrale/tableaux vivant (derrière une vitre), qui met en scène le rapport de l'humain et de l'animal face à des oeuvres d'art parmi du mobilier, qui joue de qui est mort ? vivant ? et entre les deux/les 2 à la fois ? Et interroge le zoo, le spectacle et le musée d'un même geste, tendre et silencieux.


Vitrine de Aripa, Sculptures de bois unijambes de Nouvelle Guinée



Bruce Conner, snore, 1960

Sarah Tritz, ma travestie au repos (détail) 2011


Costume de Sourvaskar, Bulgarie


Josse Lieferinxe, St Michel et le dragon,




Masque Tomalik, Indien d'Alaska




Thomas Houseago, snake, 2007




Helio Oiticica, exemple de Parangolé porté, 1965



Pablo Picasso, Arlequin, 1927



Et le plaisir de découvrir des oeuvres incroyables de Picasso (pertinent ici, de qualité et bien mis en connexion avec le voisinage), les céramiques suspendues de Cameron Jamie, les vidéos de Stephen Dean, le rouleau de Kawanabe, le panneau extraordinaire de Josse Lieferinxe.



Joseph Beuys, 1965, Comment expliquer des tableaux a un lievre mort





Masque de terre Kachina, indiens d'amérique du Nord




Cameron Jamie, Inner Planets (détail)
 
Et la scéno m'a plu, une même logique appliquée sur l'ensemble, qui souligne la théatralité de ces questions de shaman, transe, rituels, en montrant la théâtralité et artifice de tout dispositif rituel (une exposition en étant un aussi), le travail sale et ordinaire derrière toute ritualisation / focalisation-dissimulation du visible. Du coup, j'ai cru au début que que la scéno annonçait des sculptures de Thomas Houseago qui utilise la même technique (à une échelle moindre) mais il n'était pas dans l'exposition.



Charlie Jeffery, reproduce, 2007




Gelitin, brauner garten, 2006